08 – Août

1 Août

« La mort et la vie sont au pouvoir de la langue. » Prov. 18 : 21.

Le travail le plus important des membres du Seigneur, en ce qui concerne leurs corps mortels et le service que ceux-ci accomplissent pour le Seigneur, est de gouverner leur langue, parce que son influence dépasse celle de tous les autres membres réunis. Que de fois quelques paroles affectueuses, bienveillantes, secourables ont changé tout le cours d’une vie humaine ! Et quel rôle elles ont joué dans la destinée des nations ! Que de fois aussi, des paroles mauvaises, désobligeantes, médisantes, ont causé de grands préjudices, assassiné des réputations, etc., ou comme l’apôtre l’exprime, ont « allumé le cours de la nature », éveillant les passions, les querelles, les inimitiés auxquelles on n’aurait pas pensé d’abord! Il n’y a rien d’étonnant qu’il déclare que de telles langues « allument le feu de la Géhenne », la seconde mort. Z’ 99-75. (R2447 : 4)

2 Août

« Venez, adorons et inclinons-nous, agenouillons-nous devant l’Eternel qui nous a faits. » Ps. 95 : 6. (D.).

Nous estimons que sans la prière, bien plus, sans régularité dans la prière et nous serions presque enclins à dire sans s’agenouiller pour prier, il est impossible à aucun chrétien de conserver une attitude convenable et ferme dans la vie et de construire un tel édifice de caractère et de foi que celui représenté par l’apôtre comme composé « d’or, d’argent et de pierres précieuses » ; nous croyons que les témoignages et les expériences des enfants de Dieu les plus sincères et les meilleurs qui jamais vécurent, confirmeront ceci. Z’ 99-184. (R2501 : 6)

3 Août

« Séparez-vous des peuples du pays. » Esdras 10 : 11.

C’est avec juste raison que quelqu’un a dit : « Le chrétien est dans le monde comme la barque sur l’océan. La barque est en sécurité sur l’océan aussi longtemps que l’océan n’est pas dans la barque. » Une des plus grandes difficultés pour la chrétienté de nos jours, c’est le fait qu’elle a admis les étrangers, « les peuples du pays » et les a reconnus comme chrétiens. Ceci porte préjudice, non seulement aux chrétiens, en abaissant leurs idéals (car la moyenne sera considérée comme l’idéal), mais nuit aussi aux « étrangers » en faisant croire à beaucoup d’entre eux qu’ils sont tout à fait en sécurité et n’ont pas besoin de conversion, parce que, en apparence, ils sont respectables et peut-être, parce qu’ils assistent fréquemment au culte public. Z’ 99-203. (R2512 : 4)

4 Août

« Il ne faut pas que l’esclave du Seigneur conteste, mais qu’il soit doux envers tous, propre à enseigner, ayant du support ; enseignant avec douceur les opposants. 2 Tim. 2 : 24, 25. (D.).

Quelques membres du cher peuple du Seigneur ont fortement compromis leur influence dans la Vérité en montrant un trop grand degré de confiance en eux-mêmes, de présomption dans leur exposition du plan divin aux autres, particulièrement à ceux qui ont de l’instruction. La modestie est un joyau partout où elle se trouve ; elle est spécialement désirable comme un accessoire et une fronde pour la Vérité. Que la Vérité soit projetée avec toute la force qu’elle peut porter, mais toujours avec modestie et humilité ! On trouvera souvent que la méthode la plus puissante pour suggérer la Vérité est de pratiquer au moyen de questions. Z’ 00-14. (R2559 : 3)

5 Août

« Nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qu ‘il a appelés selon son dessein. » Rom. 8 : 28.

En se rappelant ceci, tous les membres du peuple du Seigneur devraient être satisfaits du sort que la providence semble leur réserver, n’étant pas nonchalants, mais contents, quand ils ont fait tout ce que leurs mains ont trouvé à faire, n’étant ni impatients, ni maussades, ni fâchés ou mécontents contre Dieu et sa providence. Il se peut que le Seigneur nous façonne, nous prépare individuellement en vue d’un service spécial, et que seules les expériences qu’il permet nous rendront propres à ce service. Rappelons-nous aussi que nous sommes incapables de juger de nos imperfections et que, par conséquent, nous sommes incompétents pour juger des expériences qui nous seraient le plus utile. Z’ 00-22. (R2562 : 6)

6 Août

« Résistez au diable et il fuira loin de vous. » Jacq. 4 : 7.

Si nous sommes positifs en repoussant la tentation, cela augmente notre force de caractère, non seulement pour le moment, mais aussi pour les tentations subséquentes et déconcerte, jusqu’à un certain point, notre adversaire qui, remarquant notre opiniâtreté, sait bien qu’il est inutile de discuter avec des gens à forte conviction et de caractère positif. Si, au contraire, nous nous mettons à parlementer sur la question, le résultat sera que l’adversaire avancera d’autres raisons et arguments, cela présentera alors pour nous le danger d’être à court d’arguments, car comme l’apôtre le déclare, le diable est un adversaire rusé. « Nous n’ignorons pas ses desseins. » Une obéissance prompte à la parole et à l’esprit du Seigneur est la seule sauvegarde pour tous les « frères ». Z’ 00-30. (R2567 : 3)

7 Août

« L’athlète n’est pas couronné, s’il n ‘a pas combattu suivant les règles. » 2 Tim. 2 : 5.

Jésus observa les temps, les moments et les méthodes de Dieu. Il n’exposa jamais témérairement sa vie, jusqu’à ce qu’il eût reconnu par les prophètes que son heure était venue d’être livré aux mains de ses ennemis. Il ne fit pas de longues prières au coin des rues pour être entendu des hommes ; il n’exhorta pas non plus la foule par de bruyantes harangues. Comme le prophète l’avait indiqué, il n’éleva point la voix et ne cria pas dans les rues (Esaïe 42 : 2). Il choisît les méthodes de Dieu, rationnelles, sages, et efficaces pour sélectionner du milieu des hommes, la classe d’individus qu’il désire rendre héritiers du Royaume promis. Que ceux qui veulent courir de façon à remporter le prix, considèrent cette manière d’agir du Maître et soient de plus en plus remplis de son Esprit. Z’ 02-265. (R3070 : 5)

8 Août

« Dans quelque maison que vous entriez, dites premièrement : Paix soit sur cette maison ! Et si un fils de paix est là, votre paix reposera sur elle, sinon elle retournera sur vous. » Luc. 10 : 5, 6 (D.).

Chaque ouvrier dans la moisson actuelle, doit bien prendre note de l’instruction du Seigneur contenue dans ces versets. Partout où vont les représentants du Seigneur, la paix devrait les accompagner et non la dispute, le désordre, le trouble, la querelle. Il est vrai que la Vérité sera une épée qui soulèvera de l’opposition ; toutefois, néanmoins ce devrait être la Vérité qui cause l’opposition et la division, et non les paroles ou actions rudes ou désobligeantes de la part des représentants du Seigneur. Il y a une foule de choses pour agacer l’humanité en ces jours de fièvre des affaires ; aussi tous ceux qui ont reçu la Vérité devraient-ils posséder son esprit qui « parle de paix par Jésus-Christ. » Z’ 04-108. (R3347 : 6)

9 Août

« Si la lumière qui est en toi est [devient] ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres! » Matt. 6 : 23.

La « moisson » est l’époque où l’on vanne le « froment », c’est un temps de criblage, de séparation. Il appartient donc à chacun de nous de prouver nos caractères, de « tenir ferme après avoir tout surmonté. » Les épreuves de cette moisson doivent être semblables à celles de la « moisson type », la moisson judaïque. L’une est la croix, une autre la Présence de Christ, une autre l’humilité, une autre l’amour. Les Juifs furent réprouvés parce qu’ils ne connurent pas le temps de leur visitation. Cette question est doublement pénible pour ceux qui, ayant vu la lumière de la Vérité présente s’en sont allés ensuite dans les « ténèbres » du dehors. Elle implique l’infidélité. Z’ 04-297. (R3437 : 4)

10 Août

« Si donc il y a quelque consolation [réconfort] en Christ, s’il y a quelque soulagement dans la charité, s’il y a quelque union d’esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. » Phil. 2 : 1, 2.

Quelles exhortations à l’unité, à la paix, à l’affection fraternelle ! Combien elles nous suggèrent la patience, l’indulgence, la douceur, l’esprit de secours, de réconfort, l’un a l’égard de l’autre dans l’église, afin que, l’esprit du Seigneur abonde en tous puisse faire les plus grands progrès possibles dans le droit chemin. Chers frères et soeurs, soyons de plus en plus dignes du nom de Barnabas – Consolateur des frères. Que le saint-Esprit abonde de plus en plus en nous, car ceci est le bon plaisir du Seigneur, ainsi, s’il habite richement en nous, nous serons tous des fils et des filles de consolation en Sion, des représentants de notre Père, des canaux du Saint-Esprit aussi bien que de la Vérité. Z’ 04-296. (R3436 : 6)

11 Août

« Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. » Apo. 2 : 10.

Nous devons prévoir une seconde attaque contre la véritable Eglise (non contre le système nominal). Comme dans le cas de Jean-Baptiste, il peut en résulter une seconde victoire, en apparence complète, de la femme babylonienne et de son amant le monde, sur les fidèles membres du corps de Christ dans la chair. Nous ne serions certainement pas surpris qu’il en soit ainsi, mais cette chose, comme toutes les autres, concourra au bien de ceux qui aiment le Seigneur. Il faut que nous mourions tous pour gagner notre prix céleste au-delà du voile. La classe d’Elie de ce côté du voile doit être et sera vaincue, mais cette défaite apparente ne fera que hâter les gloires du Royaume. Z’ 04-63. (R3326 : 6)

12 Août

« Purifie-moi de mes fautes cachées. Garde aussi ton serviteur des péchés orgueilleux ; qu’ils n’aient point d’empire sur moi… Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon coeur soient agréables devant toi, ô Eternel, mon rocher et mon rédempteur. » Ps. 19 : 12-14.

Il semble que chaque chrétien intelligent devrait offrir sans cesse cette prière inspirée pour la purification des fautes secrètes, afin d’être ainsi préservé des péchés commis avec présomption. En priant ainsi sincèrement, il veillerait aussi contre ces commencements de péché et garderait son coeur dans une condition propre et pure, allant continuellement à la source de la grâce pour être secouru au moment du besoin. Celui qui cherche à vivre une vie de sainteté, et d’intimité avec le Seigneur, en se gardant simplement contre les péchés extérieurs ou commis avec présomption et qui néglige les commencements de péchés dans le secret de son propre esprit, entreprend une bonne chose, mais s’y prend d’une manière bien insensée et déraisonnable. Z’ 98-22. (R2249 : 1)

13 Août

« Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ. » 2 Cor. 5 : 20.

Si, en tant que chrétiens, nous gardions toujours cette pensée au premier plan devant notre esprit, quelle dignité elle ajouterait à nos caractères ! Quel pouvoir transformant elle aurait ! Quelle aide pour la nouvelle nature dans son combat contre les tendances basses et viles de l’ancienne nature que nous désavouons maintenant et que nous considérons comme morte ! « Notre cité est dans les cieux » dit l’apôtre. Quoique vivant encore dans le monde, nous n’en sommes pas ; nous avons transféré notre allégeance et notre droit de cité dans le Royaume céleste… Et maintenant, en tant qu’ambassadeurs du Royaume, bien que vivant encore dans le monde parmi les aliénés, nous devrions être conscients de la dignité et de l’honneur de notre position, ainsi que nos lourdes responsabilités et avoir toujours à la mémoire les paroles de l’apôtre : « Quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus. » Z’ 04-72. (R3330 : 2)

14 Août

« Il suffit au disciple d’être traité comme son maître, et au serviteur comme son Seigneur. S’ils ont appelé le maître de la maison Belzébul, à combien plus forte raison appelleront-ils ainsi les gens de sa maison. » Matt. 10 : 25.

Même si elle est gracieusement exposée, la vérité est une épée qui pénètre dans toutes les directions, et qui, comme notre Seigneur le prédit, soulève fréquemment les parents contre les enfants et les enfants contre les parents, parce que les ténèbres haïssent la lumière et s’y opposent de toutes les manières possibles… Vu les enseignements du Seigneur à ce sujet, et puisque la présentation la plus sage de la vérité peut finalement être mal interprétée, il faut que tous ceux qui veulent la servir fidèlement mettent toute leur attention à ne pas être mal compris, qu’ils fassent comprendre clairement qu’ils ne participent à aucune espèce d’anarchie et qu’ils ne la soutiennent pas ; au contraire ils soutiennent la justice et la loi la plus élevée, la loi divine. Z’ 03-13. (R3131 : 3, 5)

15 Août

« Or, nous vous exhortons, frères : usez de patience envers tous. » 1 Thess. 5 : 14.

Ceci semble impliquer que les mieux équilibrés parmi le peuple du Seigneur doivent considérer avec sympathie, non seulement les faibles et ceux qui manquent de courage, usant à leur égard de support et de patience, mais qu’ils doivent aussi agir de même envers tous, y compris ceux qui sont trop courageux et impulsifs. La croissance en connaissance nous aide à grandir dans cette grâce de la patience, car, à mesure que nous apprécions davantage la patience de notre Père céleste à notre égard, nous sommes aidés à appliquer le même principe aux autres… La pensée que notre Père céleste a favorisé et appelé quelqu’un, devrait nous rendre extrêmement soigneux quant à la manière de coopérer à l’égard de cet appel avec le Seigneur et d’être aussi utiles que possible à ceux qui cherchent à marcher avec nous sur les traces de notre Seigneur dans le chemin étroit. Z’ 03-24. (R3136 : 3)

16 Août

« Rendez grâces en toutes choses. » 1 Thess. 5 : 18.

Se trouvant dans la condition de coeur qui est en communion avec le Seigneur et étant entièrement consacrés à l’accomplissement de sa volonté, les membres du peuple de Dieu ne se contentent pas d’implorer chaque matin sa bénédiction et de présenter chaque soir leurs actions de grâces, mais dans toutes les affaires de leur vie, ils cherchent à se rappeler qu’ils Lui ont tout consacré et s’adressent à Lui par la foi. En proportion de l’importance de leurs entreprises, ils se rendent compte par la foi que la providence de Dieu est associée à tous les intérêts de la vie, et ils rendent grâces en conséquence. C’est la volonté de Dieu à notre égard ; Il veut que nous vivions dans une attitude d’attention constante à sa volonté et à sa bénédiction. Il le veut pour nous, parce que cette condition sera la plus favorable à nos progrès dans le chemin étroit et nous aidera le mieux à affermir notre appel et notre élection. Z’ 03-25. (R3136 : 6)

17 Août

« N’éteignez pas l’Esprit. » 1 Thess. 5 : 19.

L’Esprit du Seigneur chez son peuple est comparé à une « flamme d’amour sacré » pour le Seigneur et tous ceux qui sont liés à sa cause. Cette flamme est allumée par le divin message, en chaque membre individuellement, lorsqu’il est engendré du saint-Esprit ; elle appartient par conséquent à l’Eglise dans un sens collectif, sous la direction de cet Esprit. Au fur et à mesure que l’Eglise croît en connaissance, en amour et en communion avec le Seigneur, cette « flamme d’amour sacré » fera d’elle une lumière dans le monde, une ville située sur une montagne, qui ne peut être cachée. Z’ 03-25. (R3137 : 2)

18 Août

« Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon. » 1 Thess. 5 : 21.

Si grand que puisse être leur respect à l’égard des prédications publiques, ou prophéties, les membres du peuple du Seigneur doivent apprendre proportionnellement à ne pas accepter ce qu’ils pourraient entendre, sans un examen et une critique convenables. Ils doivent éprouver tout ce qu’ils entendent et user de discernement d’esprit pour distinguer ce qui repose sur la logique et sur les Ecritures de ce qui n’est que simple supposition et sophisme. Ils doivent éprouver ce qu’ils entendent en vue de retenir fermement tout ce qui supporte l’épreuve de la parole divine et se trouve en accord ave le Saint-Esprit et ils doivent rejeter tout aussi promptement tout ce qui ne résiste pas à cette épreuve. Z’ 03-26. (R3137 : 4)

19 Août

« Abstenez-vous de toute forme de mal. » 1 Thess. 5 : 22 (D.).

L’exhortation qui nous est faite est de résister et de nous opposer à tout ce qui est mal, que la forme en soit bonne ou mauvaise… S’abstenir de toute apparence de mal est une autre pensée, différente de celle que soutient l’apôtre d’après le texte original ; néanmoins, il y a là un bon principe. Il est certain que nous ne devons pas seulement nous abstenir de pratiquer les choses mauvaises sous toutes leurs formes et apparences, mais autant que possible, d’éviter celles que nous savons être bonnes, mais au sujet desquelles nos amis ou voisins seraient susceptibles de se méprendre et qu’ils pourraient considérer comme mauvaises. l’esprit de sobre bon sens nous prescrit de ne pas nous borner à éviter le mal sous toutes ses formes ; mais aussi tout ce qui a une mauvaise apparence, afin que notre influence pour le Seigneur et la Vérité puisse être d’autant plus grande. Z’ 03-26. (R3137 : 5)

20 Août

« Ce que vous révérez sans le connaître, c’est ce que je vous annonce. » Actes 17 : 23.

La méthode de l’apôtre est digne d’imitation. tous les gens sages se méfient des nouveautés et sont enclins à dire que tout ce qui a de la valeur existe depuis longtemps. A l’exemple de l’apôtre, nous devons nous efforcer de montrer que le vrai évangile n’est pas une nouvelle théologie, mais la vieille théologie ; qu’il n’est pas un nouvel évangile, mais le vieil évangile celui qui fut annoncé à Abraham, celui-là même qu’annoncèrent le Seigneur Jésus et tous ses apôtres. Dans la mesure où nous montrons que les erreurs dominent de nos jours, erreurs qui eurent leur origine dans les « âges des ténèbres », nous devons prouver que nous n’inventons pas une nouvelle théorie également erronée, mais qu’ayant écarté les erreurs des âges des ténèbres, nous sommes retournés aux premiers principes, préceptes et enseignements de l’évangile tel qu’il fut annoncé par le Seigneur et ses représentants autorisés, les prophètes. Z’ 03-29. (R3139 : 4)

21 Août

« Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice. » Matt. 6 : 33.

Ceux qui forment le peuple du Seigneur, l’Israël spirituel, feront bien d’avoir continuellement cette pensée à l’esprit que la préférence doit toujours être donnée aux intérêts spirituels et que les affaires temporelles doivent être arrangées, et conduites au point de vue du bien-être éternel, c’est-à-dire en ayant en vue la croissance, le développement et la prospérité spirituels, au point de vue des choses et influences les plus profitables à leurs enfants. Non seulement ils hésiteront à suivre toutes suggestions qui pourraient les placer eux-mêmes et leurs familles dans une ambiance défavorable, impie, mais ils prendront la détermination de ne suivre, sous aucun prétexte, une pareille suggestion. Au contraire le peuple du Seigneur sera leur peuple, même Si cela a pour conséquence moins de bien-être et de plaisir dans cette vie présente. Z’ 02-350. (R3110 : 6)

22 Août

« Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? » Luc 2 : 49.

Ne devrions-nous pas tous avoir l’esprit du Maître exprimé par Ses paroles ? Les vrais saints du Seigneur n’ont aucune affaire qui leur soit propre, car ils lui ont tout donné lors de leur consécration. Ils dirigent leurs affaires en qualité d’administrateurs pour le compte du Seigneur et non pas pour qu’à leur mort elles soient transmises dans une condition prospère à leurs enfants ou à leurs amis, peut-être au préjudice de ceux-ci. L’administrateur doit gérer ses affaires aussi sagement qu’il le peut avant sa mort ; car, alors, sa gérance cesse et il doit rendre ses comptes. Z’ 03-53. (R3148 : 5)

23 Août

« Or maintenant ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour, mais la plus grande de ces choses, c’est l’amour. » 1 Cor. 13 : 13. (D.).

De même que l’amour est la chose la plus excellente, elle est aussi la plus durable… Car la foi n arrivera-t-elle pas pratiquement à sa fin lorsque nous verrons et connaîtrons parfaitement ? L’espérance ne cessera-t-elle pas d’elle-même lorsque nous serons parvenus à la réalisation de toutes nos espérances et posséderons la plénitude des promesses de notre Père céleste ? L’amour, cependant, ne périra jamais, de même qu’il n’eut aucun commencement. Dieu est amour : Il n’a pas de commencement, et il en est ainsi de l’amour, parce que c’est son caractère et sa disposition ; et, comme Dieu demeure éternellement, ainsi l’amour demeure éternellement. Z’ 03-58. (R3151 : 5)

24 Août

« Père saint, garde en ton nom ceux que tu m ‘as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. » Jean 17 : 11.

Lorsque nous considérons cette merveilleuse expression des sentiments du Seigneur à l’égard de l’Eglise, nous saisissons une lueur de la gloire de l’unité bénie de la famille divine. C’est une unité de dessein, une unité de confiance, une unité de sympathie, une unité d’amour, une unité d’honneur, une unité de possession mutuelle. Notre Seigneur décrit cette unité comme existant déjà entre lui-même et le Père, mais en ce qui concerne ses disciples, elle n’existait et n’existe encore qu’en perspective. Son accomplissement total est le but idéal vers lequel il nous est enseigné d’aspirer. Z’ 03-77. (R3160 : 3)

25 Août

« Nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. » 1 Jean 3 : 2 (D.).

Que l’espérance du prochain changement que nous expérimenterons dans la résurrection, d’être faits semblables à notre cher Rédempteur, de le voir comme il est et de partager sa gloire à la grande épiphanie ou manifestation des fils de Dieu dans la gloire du Royaume, nous remplisse d’enthousiasme ! Qu’elle stimule nos coeurs, délie nos lèvres et nous fortifie dans l’accomplissement de chaque devoir, dans la mise à profit de chaque privilège et opportunité de servir notre Maître et la maison de la foi ! Si, pendant tant de siècles, cette espérance fut une ancre pour le peuple du Seigneur, combien a-t-elle encore plus de signification pour nous qui vivons au temps même de sa présence, attendant son « apokalypsis », sa révélation dans la gloire du Royaume ! Z’ 03-151. (R3193 : 6)

26 Août

« L’amour… est plein de bonté. » 1 Cor. 13 : 4. (D.).

Les enfants de Dieu ne sont pas plus obligés de dénoncer chaque malfaiteur qu’ils rencontrent, que de parler de leur manque de beauté à toutes les personnes dépourvues de charme qu’ils croisent dans la rue… La politesse est toujours une partie du caractère chrétien. Dans le monde, la politesse peut n’être qu’un vernis. Chez le chrétien, c’est plus qu’un simple vernis ; elle représente les vrais sentiments du coeur développés selon l’esprit de vie : l’amour. L’amour mène à la douceur, à la patience, à la bonté, etc. ; et même dans le cas de désobéissance, il hésitera à prononcer une parole désobligeante et évitera de le faire, autant que le devoir le permettra. Z’ 03-153. (R3194 : 2)

27 Août

« Désormais, nous ne connaissons personne selon la chair. » 2 Cor. 5 : 16.

L’apôtre ne voulait pas dire que nous n’avons nullement à faire attention aux manquements de la chair soit en nous-mêmes, soit chez les autres membres du corps. Toutes les faiblesses doivent être combattues ; elles nécessitent souvent un traitement rigoureux dans l’intérêt de la Nouvelle Créature. Néanmoins, nous devons différencier nettement entre la Nouvelle Créature et son faible corps mortel ; le frère est digne d’être aime et de bénéficier de notre sympathie, alors même que nous pourrions nous trouver obligés, dans son intérêt et aussi dans l’intérêt de l’église, de réprouver, de reprendre ou de corriger sa mauvaise conduite. L’apôtre définit le moyen par lequel nous pouvons connaître les deux classes, disant en substance : ceux qui ne sont pas régénérés s’affectionneront aux choses de la chair, tandis que ceux qui sont régénérés s’affectionneront aux choses de l’Esprit. Z’ 03-170. (R3202 : 3)

28 Août

« Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps. » 2 Tim. 4 : 2.

Cela ne peut pas vouloir dire que nous devons violer les lois de la raison et de la bienséance, en appelant par force l’attention des autres sur la bonne nouvelle, à des moments peu convenables et inopportuns. Cela veut dire que nous devons tellement aimer la vérité et avoir un si ardent désir de la servir, que nous accepterons joyeusement l’occasion de le faire, sans aucun égard aux inconvénients qui pourraient en résulter pour nous-mêmes. C’est la principale occupation de notre vie, à laquelle la vie elle-même est subordonnée, et, par conséquent, aucune occasion de servir ne doit être mise de côté. Z’ 03-189. (R3211 : 2)

29 Août

« Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal. » Jacq. 4 : 3.

Apprenons à bien prier ainsi qu’à bien travailler et à bien espérer. Dans ce but, soyons prompts à écouter, lents à parler ; prompts à faire attention à la parole du Seigneur, aux leçons qu’il nous a déjà données et à la méthode qu’il emploie pour nous instruire, nous guider et nous bénir. Soyons lents à lui dire quelles sont nos préférences ; de fait, cherchons à atteindre ce développement de caractère chrétien qui nous permettra toujours de ne pas chercher notre propre volonté, mais la volonté et la voie de notre Père qui est dans les cieux. Z’ 03-204. (R3217 : 6)

30 Août

« Que votre lumière luise ainsi devant les hommes afin qu’ils voient vos bonnes oeuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » Matt. 5 : 16.

Non seulement il sera vrai que l’Oint de l’Eternel dépassera les autres de la tête et des épaules, qu’il sera celui qui « se distingue entre dix mille » et dont « toute la personne est pleine de charme », mais ce qui, à un degré considérable, devrait être également vrai, c’est que la générosité et la noblesse de caractère de ceux que le Seigneur choisit pour occuper cette place d’honneur dans les affaires des hommes, devraient être reconnues par tous ceux qui vivent actuellement au contact des membres du corps de Christ avant qu’il soit proclamé Roi du monde entier. Ils devraient être capables de remarquer qu’ils ont été avec Jésus, de voir leur générosité de coeur, leur élévation morale et de discerner en eux l’esprit de sobre bon sens. Z’ 03-206. (R3218 : 6)

31 Août

« Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée. » Dan. 3 : 17, 18.

La réponse des Hébreux à Nébucadnetsar : « Notre Dieu que nous servons », est digne de remarque. Non seulement, ils reconnaissaient Dieu et l’adoraient, mais de plus, ils le servaient, selon qu’ils en avaient l’occasion… Prenons la résolution, chers frères, comme le firent les trois Hébreux, de n’adorer et de ne servir que l’Eternel, notre Dieu ; de n’adorer et de ne servir ni le sectarisme sous aucune de ses nombreuses formes, ni Mammon avec ses séductions et ses récompenses, ni la renommée, ni les amis, ni nous-mêmes. « Dieu… veut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité. » Telle est la déclaration de notre Seigneur et Chef. Z’ 99-172. (R2496 : 6)